Dans le cadre de la consolidation des acquis pour améliorer l'accès du Togo à à la finance climat, le ministère de l'environnement et des ressources forestières, le Fonds Vert Climat et le centre de suivi écologique de Dakar ont organisé à Lomé, un atelier de renforcement des capacités sur le montage des projets FVC. C'était aussi l'occasion pour les participants de valider trois notes conceptuelles éligibles au FVC. La rencontre de Lomé a regroupé la cinquantaine d'acteurs répartie en 2 groupes. Ces deux sessions ont été présidées par le directeur de l'environnement M. Essobiyou Thiyu.
La complexité des projets FVC nécessite un renforcement des capacités des acteurs en continue jusqu'à ce qu'ils ne prennent la main de ce mécanisme avec l'appui technique du consultant international, M. Phillipe Chabot. Au cours de cette formation il a rappelé la particularité du fonds verts climat. En effet, a-t-il dit, le fonds verts climat, contrairement aux autres fonds de la convention cadre des nations unies pour les changements climatiques comme le Fonds pour l'environnement mondial ou les fonds d'adaptation ne doit pas àªtre considéré comme une banque, mais plutà´t comme une organisation qui propose du financement de projet lies au climat et qui s'aligne au plan stratégique du pays bénéficiaire. Il indiqué que le FVC est un à«à coffre-fort, mais à plusieurs clés dont il faut savoir dans quelle serrure il faut mettre la cléà à».
Le fonds vert, selon le formateur, intervient dans deux domaines prioritaires l'atténuation et l'adaptation. Chacune de ses domaines a en son sein quatre aires de résultats attendus. Le financement est de 100 milliards de dollar US à partir de 2020.
Une autre complexité qui pénalise les francophones, c'est la langue et le secrétariat s'y attèle pour sa promotion comme l'espagnol également afin de donner une chance égale aux pays.
Au total, trois notes conceptuelles ont été présentées plus une idée de projet, notamment le renforcement de la résilience des écosystèmes forestiers età agroforestiers de café et cacao dans la zone de montagne au Togo, le renforcement de la résilience des communautés et des écosystèmes vulnérables aux impacts du changement climatique dans les régions de la Kara et Centrale du Togo à travers l'adaptation basé sur les écosystèmes, puis le renforcement de la résilience des moyens de subsistance des communautés vulnérables de l'extràªme nord du Togo à travers une gestion durable des foràªts et des terres et enfin le Smart village.
A l'issue de cet atelier, quelques recommandations ont été faites pour parfaire les différents projets présentés. Il est important d'engager le processus de requalification des aires protégées et faire des plans d'aménagement. En ce qui concerne le projet à«à Smart villageà à», il faut collaborer avec certaines ONGs qui ont de l'expertise dans le domaine du solaire. Par ailleurs plusieurs synergies d'actions sont aussi proposées avec certains partenaires comme la GIZ pour la mise à l'échelle de son modèle dénommé Forest for futurà exécuté dans la préfecture de Tchamba.